Littéracies numériques à l’Université algérienne : Vers une intégration intelligente des TICE en classe de FLEDigital literacy at the Algerian University Towards intelligent integration of ICT in FFL classes
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Littéracies numériques à l’Université algérienne : Vers une intégration intelligente des TICE en classe de FLE
Digital literacy at the Algerian University Towards intelligent integration of ICT in FFL classes
p p 403-413
Date de réception : 2020-08-28 Date d’acceptation : 2021-10-12

Zahia Ghoul
  • resume:Ar
  • resume
  • Abstract
  • Auteurs
  • TEXTE INTEGRAL
  • Bibliographie

تركز هذه المقالة على أهمية تنمية وتطوير القدرات اللغوية لدى طلاب الماستر 1(تخصص أدب وتعليمية اللغة) بقسم اللغة الفرنسية جامعة أم البواقي من خلال الاستعانة بالوسائل التكنولوجية الحديثة. ويندرج عملنا في إطار اللسانيات الاجتماعية.؛ حيث سنقوم بإجراء تحليل نوعي وكمّي لإجابات الطلاب على الاستبانة التي وزعناها عليهم. بالإضافة إلى ذلك سنقوم بتحليل ردود المدرسين على المقابلة التي أجريناها معهم. لذلك سوف ندرس مساهمة تكنولوجيا المعلومات والاتصالات في تعلم FLEونظهر أن هذه المهارات الرقمية تخلق لدى الطالب طريقة جديدة لاكتساب المعرفة والدراية.

الكلمات المفاتيح

التمثيل اللغوي، القدرات اللغوية الرقمية، مساهمة تكنولوجيا المعلومات والاتصالات، البيئة الاجتماعية والثقافية، تعليمية اللغة

Le présent article porte sur les littéraciesnumériques chez les étudiants de Master 1(spécialité didactique et littérature) du département de français à l’Université d’Oum El Bouaghi.  Notre travail s’inscrit dans le cadre de la sociolinguistique.Nous procèderons à l’analyse qualitative et quantitative des réponses des étudiants au questionnaire qui leur a été distribué. De plus, nous analyserons les réponses des enseignants à l’entretien semi-directif auquel ils ont été soumis.  Nous nous interrogerons donc sur l’apport des TICE dans l’apprentissage du FLE et montrerons que   ces littéracies numériques créent chez l’étudiant un nouveau mode d’acquisition du savoir et du savoir-faire.

Mots-clés :représentations linguistiques, littéracies numériques, apport des TICE, environnement social et culturel, didactique du FLE

This article focuses on digital literacies among Master 1students (didactic and literature specialty) from the French department at the University of Oum El Bouaghi. Our work falls within the framework of sociolinguistics. We will conduct a qualitative and quantitative analysis of the students' responses to the questionnaire that was distributed to them. In addition, we will analyze teachers' responses to the semi-structured interview to which they were subjected. We will therefore question the contribution of ICT in the learning of FFL and show that these digital literacies create in the student a new mode of acquisition of knowledge and know-how.

Keywords:Linguistic representations - digital literacies - contribution of ICT - social and cultural environment - didactic of FFL

Quelques mots à propos de :  Zahia Ghoul

Université Oum El Bouaghi, zahia.ghoul@ymail.com

Introduction

Les étudiants sont tous responsables à l’égard de la société, ils doivent s’engager dans leurs propres domaines. Apprendre à situer leurs connaissances dans tous les contextes politique, économique, social, scientifique et culturel.  L’université algérienne comme toutes les autres universités dans le monde doit répondre aux mêmes fonctions et à la même mission dans un contexte et des conditions qui évoluent et se transforment selon les époques et les circonstances. C’est un lieu où se spécialisent les étudiants dans des champs de savoirs diversifiés et se font des représentations qui selon Muller leurs permettent de simplifier, structurer, rendre familières la complexité et la nouveauté ; elles leurs permettent également de construire un autre, différent, et, par conséquent, de se définir soi-même ; et elles facilitent la communication avec d’autres personnes qui partagent les mêmes implicites. Il n’est donc pas possible de les éliminer, parce qu’elles font partie, tout simplement, des processus de pensée et de communication (Muller, N. 1998, 12). Dans la présente étude, nous nous interrogeons sur les points suivants :

Ø     Les représentations qu’associent nos étudiants aux littéracies numériques et à leurs propres compétences,

Ø     La maîtrise et la gestion des TICE en FLE et la formation des étudiants 

Ø     Le temps consacré à l’emploi des outils technologiques et les stratégies compensatoires,

Ø     La meilleure méthode à adopter pour mieux utiliser ces nouvelles technologies,

Pour mener notre recherche, nous avons émis les hypothèses suivantes :

Ø     Nous supposons que nos étudiants savent ce que signifie littéracies numériques en français, et ils ne sont pas satisfaits de leurs compétences dans cette langue.

Ø     Nous supposons aussi que l’emploi des outils technologiques est peu présent dans les modules enseignés à l’université y compris dans la séance du module TICE,

Ø     Nous pensons que l’apprentissage d’une langue étrangère, notamment le français dépend du conditionnement de l’environnement social et linguistique et que le recours à des stratégies compensatoires est attendu vu que l’apprenant dont il est question n’a pas les mêmes compétences que le natif.

Ø     L’intégration des TICE. va motiver nos étudiants et développer leurs compétences linguistiques en français.

 

Ø     et enfin, nous estimons que l’usage des TICE est très limité que ce soit au niveau de l’université ou ailleurs.

Pour vérifier ces hypothèses, nous avons mené une enquête auprès des étudiants de Master 1du département de français (Université d’Oum El Bouaghi) au cours de cette année universitaire (2019/2020). Les questions étaient relatives à deux dimensions au moins :

* Littéracies numériques

*Apport des TICE et représentations des étudiants

Nous avons enregistré un entretien avec quelques enseignants du département de français, nous leur avons posé quatre questions en rapport avec la thématique de notre recherche. Nous avons choisi ce deuxième outil d’investigation pour renforcer les résultats obtenus grâce aux réponses des étudiants au questionnaire, dans cette perspective et dans un premier temps, nous donnerons une définition au concept de littéracies numériques, et dans un second temps, nous appuierons notre recherche sur l’apport des TICE et les facteurs pouvant développer les littéracies chez nos étudiants ainsi que l’analyse des questionnaires et des réponses des enseignants à l’entretien.

Méthodologie

Dans le but de connaitre ce que pensent les étudiants de Master 1de l’emploi des TICE dans l’apprentissage du FLE. Nous avons choisi de procéder par une enquête menée par un questionnaire. Nous avons ciblé un public bien précis à savoir ; les étudiants de français master 1à l’université d’Oum El Bouaghi. Nous nous proposons d’analyser les représentations que ces étudiants associent aux littéracies numériques.  Notre échantillon est constitué de cent étudiants (100), mais on nous a fait retourner soixante-dix (70) seulement, ce nombre présente un taux de réponse de 70% du public ciblé. Le questionnaire est composé de 9questions et réparti en trois parties. La première partie comporte des informations sur le profil des étudiants telles que le sexe, l’âge et la formation sur les TICE. La deuxième partie vise à connaitre ce que les étudiants pensent des littéracies numériques et de l’emploi des outils numériques en classe de FLE. La troisième partie traite le travail en équipe et son degré de réussite dans le développement de l’enseignement- apprentissage du FLE.

Notre recherche est basée aussi sur un deuxième outil d’investigation à savoir : l’entretien semi-directif avec quinze (15) enseignants du département de français, nous nous sommes fixée comme objectif d’interroger ces derniers  sur l’importance des TICE dans l’enseignement du FLE.

1.               Déroulement de l’enquête

Nous avons mené notre enquête, durant le mois de février 2020, à l’Université d’Oum El Bouaghi le public visé était les étudiants de Master 1-les deux spécialités- (didactique et littérature), choisi pour des fins de proximité et de commodité de collecte des données.

Cette enquête a pour but principal de faire émerger les représentations à l’égard des littéracies numériques, et saisir l’apport des TICE à l’enseignement-apprentissage de cette langue.  Nous comptons donc prouver que les TICE sont des instruments qui favorisent et encouragent l’interaction entre les étudiants. L’intégration de ces outils dans l’enseignement aura un impact positif sur le degré de communication ainsi que la qualité de la recherche qui va s’améliorer grâce à la multiplicité des outils qui seront à la portée de nos étudiants. Nous pouvons citer, par exemple, les réseaux sociaux et les différentes applications sans oublier l’espace virtuel qui pourra être créé pour les cours au moyen des visioconférences.

L’étude est effectuée en milieu universitaire et les informateurs visés par l’enquête sont représentés d’une part, par un groupe composé de 70étudiants inscrits en master 1 ; et d’autre part, par quelques enseignants du même département. Le choix de notre sujet de recherche n’est point hasardeux, en tant qu’enseignante de FLE à l’université d’Oum El Bouaghi, nous avons constaté que les étudiants deviennent motivés quand nous introduisons le data show ou même projetons des photos pendant les séances de notre module.  De surcroit, ce qui nous a incitée à travailler sur les littéracies numériques  est le fait d’observer la majorité de nos étudiants en train de se familiariser avec ces outils au moyen de leurs Smartphones, tablettes et ordinateurs (réseaux sociaux, applications, jeux d’intelligence, …) ; et puisque l’étudiant, principal acteur de l’apprentissage, est censé avoir une connaissance solide et une maitrise de « l’outil numérique», notre rôle à l’université est de mettre à sa disposition le matériau nécessaire  qui lui permettrait d’améliorer ses connaissances et de développer ses compétences en français, les étudiants sont invités à répondre à ce genre de questions :

- Que représentent les littéracies numériques pour vous ?

- Quels sont les outils numériques utilisés en classe de FLE ?

- Quel est l’apport des TICE à l’enseignement apprentissage du FLE ?

En répondant aux questions, les enquêtés ont manifesté leurs attitudes et représentations vis-à-vis de l’intégration des TICE dans la didactique du FLE et du degré d’usage de ces outils technologiques à l’université. Les données recueillies ont été donc traitées dans l’analyse.

2.               Littéracie ou littéracies numériques quelle acception ?

La notion de littéracie est apparue pour la 1èrefois en français en 1985(Giasson, & al, 1985).Selon Legendre, R c’est « [...] l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail, et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses compétences et ses capacités. » (Legendre, R 2005 : 841). Récemment encore, le ministère de l’éducation nationale de l’Ontario a défini cette notion comme « la capacité d’utiliser le langage et les images de formes riches et variées, pour lire, écrire, écouter, parler, voir, représenter et penser de façon critique et ce dans différents contextes (en classe, à l’école, à la maison ou dans la communauté). » (MÉO, 2013). C’est aussi une notion qui demande un certain niveau de maîtrise des règles et des conventions communicationnelles que ce soit à l’oral ou à l’écrit. J.-M. Privat à son tour, conçoit la littéracie comme suit :

« On peut définir la littératie [...] comme l’ensemble des praxis et des représentations liées à l’écrit, depuis les conditions matérielles de sa réalisation effective (supports et outils techniques d’inscription) jusqu’aux objets intellectuels de sa production et aux habiletés cognitives et culturelles de sa réception, sans oublier les agents et institutions de sa conservation et de sa transmission », il ajoute que « La littératie s’oppose ainsi à l’oralité comme la culture écrite à la culture orale. Il va de soi que les interférences entre l’une et l’autre sont incessantes et de ce fait constitutives des cultures modernes et contemporaines. » (Privat, 2007: 10)

Nombreux sont les chercheurs qui ont affirmé que l’utilisation des TICE parait indispensable dans la réussite des apprenants. Tremblay (2000) par exemple confirme que le mérite de tout développement dans l’éducation en revient aux « technologies de l’information et des communications » (Tremblay, L. 2000 : 78), La solution la plus convenable qui pourrait nous conduire vers la réussite est donc la maitrise de l’outil technologique par la majorité voire tous les enseignants universitaires. Il faut se familiariser avec les supports numériques pour faciliter la tâche aux enseignants et les aider à transmettre l’information qui va être réinvestie dans une situation de communication réelle. 

Toujours dans ce cadre, Karsenti insiste sur la nécessité de savoir intégrer les TICE dans l’enseignement- apprentissage, il commence par évoquer : « le discours technocentrique » qui selon lui, doit être dépassé pour en arriver à une meilleure compréhension et pourquoi pas à une analyse parfaite. Car cela dépend « du contexte pédagogique d’utilisation ou d’intégration » (Karsenti, T. 2003). Nous pouvons encourager le travail en groupes, car cela va créer un échange continu entre les étudiants et susciter leur curiosité d’apprendre et pourquoi pas d’être classé parmi les premiers dans la classe.  Les étudiants arriveront à communiquer sans contraintes et sans faire attention aux difficultés en expression orale ou écrite. Il faut souligner aussi l’importance qui doit être accordée à la formation des enseignants, car si on« assure un accès adéquat aux technologies en question », on aura sûrement des enseignants avec« des habiletés pédagogiques et techniques bien renforcées » (LAFERRIÈRE, T. 1999 : 17) 

L’apprenant donc doit savoir rédiger tout type de texte (numérique, scientifique, scolaire, …), Il doit notamment acquérir ces compétences pour fonctionner en société (UNESCO, 2008).  Aussi, certaines recherches (Piraya & Bonfils, 2012; Roland, 2013 ; Roland & Talbot, 2014) se sont focalisées sur l’emploi des outils numériques et leur importance dans le développement des compétences des apprenants en dehors de la sphère institutionnelle.  Ces recherches prouvent que les ressources numériques sont considérées comme des moyens précieux dans la rénovation de l’enseignement des langues étrangères. Elles viennent pour compléter et renforcer les anciens supports. À l’heure actuelle, l’enseignant universitaire doit se familiariser d’abord avec cette nouvelle technologie et puis après, il doit transmettre ses connaissances à ses étudiants pour les sensibiliser.

3.               Facteurs pouvant influencer la littéracie

3.1.            La capacité cognitive

C’est la compétence que chaque locuteur possède au niveau conceptuel et linguistique : la vitesse, la facilité, les structures de l’organisation, les capacités physiques telles que : l’audition, les organes moteurs de l’articulation. L’écriture par exemple est considérée comme l’un des outils cognitifs internes. La qualité de cette activité dépend de la « base de connaissance » (Fayol, M.  1996 : 9- 36), mais aussi de la prise en charge des contextes plurilingues et pluriculturels des apprenants.

3.2.            Le renforcement affectif 

Un paramètre très important dans l’acquisition d’une langue étrangère. Perraudeau, M. insiste sur l’importance de « prendre en compte non seulement les aspects cognitifs et métacognitifs, mais aussi, de tenter de promouvoir chez les élèves, un sentiment d’implication et d’engagement dans leurs études ainsi qu’une réflexion à propos de l’image qu’ils se font de leur propre compétence » (Perraudeau, M. 1996 :166-167) Il s’agit de l’intérêt que l’on peut porter pour une langue ; besoin de communication, besoin professionnel, touristique. Ces facteurs peuvent renforcer ou affaiblir l’acquisition d’une langue autre que la langue maternelle. Deyrich précise que « la motivation de l’apprenant en LE n’est possible que s’il y a un travail de préparation en amont », elle ajoute qu’« il faut garder à l’esprit qu’il y a réelle interaction entre la motivation de l’apprenant et la motivation de l’enseignant ; les deux ont besoin d’être constamment alimentées » (Deyrich, M-C. 2005: 82-83).

3.3.            Le facteur social

Les recherches effectuées récemment montrent que les familles dont les membres sont instruits surtout les parents influent positivement sur l’apprentissage et l’enseignement de leurs enfants. Il suffit de voir les résultats de nos enfants pour découvrir l’impact de notre niveau culturel sur leurs rendements.

P. Guilbert par exemple, avance que les parents ayant un certain niveau d’instruction sont compétents et peuvent aider leurs enfants dans l’apprentissage (GUIBERT Pascal. 2006. p150),

Il ne s’agit pas d’un niveau élevé, mais en fait d’avoir des informations qui soient suffisantes pour aider leurs enfants à apprendre. Une famille dont la situation financière est bonne, peut facilement mettre à la disposition de ses enfants tout ce qui est nécessaire pour les suivre ; avoir des micro-ordinateurs, des CD et/ou des ouvrages chez soi, contribue dans l’amélioration du niveau des apprenants.

Par contre, les familles pauvres ne peuvent fournir à leurs enfants le matériel dont ils ont besoin pour développer leurs compétences. L’état s’aggrave quand il s’agit de parents analphabètes, il faut au moins que l’un d’eux soit instruit. Il faut noter que la visite des milieux socioculturels tels que :(les maisons de jeunes, les cybers, le théâtre, les bibliothèques, …) est déjà un pas en avant qui suscite l’intérêt des enfants les stimulant à libérer les forces créatrices qui vont les pousser à travailler davantage, et à faire des efforts pour être toujours actifs et parmi les premiers dans leurs milieux d’apprentissage.

Pour dispenser d’une action efficace en milieu scolaire ou en milieu familial, il faut connaitre le processus naturel de chaque groupe d’apprenants. Cela permettra de proposer une méthode de travail plus efficace qui prend en compte, d’une part, les aspects sociaux, culturels du pays dont on apprend la langue (institutions, structures, etc.) et d’autre part, en intégrant des thèmes présentant un intérêt professionnel pour le public visé. (DE KETLETE, J-M. 2007 : 35)

3.4.            Le facteur culturel

La culture est un concept qui se réfère aux spécificités de l'individu, elle régit la manière dont il pense et ressent. Elle façonne ses croyances et ses interprétations. Et puisque la société est en perpétuel changement, les gens sont donc en interaction continue avec les autres, dans tous les domaines y compris à l’université où les étudiants sont appelés à apprendre et à être en contact permanent avec les autres, quelque soit leur culture, quelque soit leur langue, en vu d’améliorer leurs niveaux et compétences, chacun selon sa spécialité. (DE KETLETE, J-M. 2007. P37).

 

 

 

3.5. Le facteur didactique

Le rôle de l’enseignement est de favoriser le développement cognitif, moral et social des élèves afin de les préparer au monde professionnel. L’enseignant doit favoriser l’interaction sociale dans le groupe, il encourage ses élèves et les incite à l’autonomie en pratiquant des formes d’enseignement interactives, ces dernières sont des activités didactiques qui conduisent à une interaction entre les élèves et à une communication centrée sur l’apprenant. (CUQ, J-P. 2003 :21). De même, Delbecque, N. souligne que « les recherches consacrées à l’acquisition du langage ont permis de découvrir que les enfants maîtrisent les relations concrètes avant les relations abstraites, les relations positives avant les relations négatives » (Delbecque, N. 2006 :242). Dao, Anh Huong note que les enseignants « préfèrent introduire dans les matériels pédagogiques non seulement des exercices structuraux en contexte, mais aussi des thèmes de civilisation et de culture d’actualité, même des faits sociaux à caractère de mondialisation comme le courriel, le téléphone portable, le blog… des documents authentiques tirés des médiatiques ou de l’internet, afin de mettre les apprenants dans des situations réelles, variées et donc motivantes. » (Dao, Anh Huong. 2010 :132)

3.6. Les TICE facteur principal dans l’enseignement apprentissage des langues

Dès l’introduction du système LMD en 2003. L’intégration des TICE est devenue une réalité indispensable qui s’appuie sur la mise en application d’un nouveau plan d’enseignement dit virtuel à travers des plateformes telle que Moodle.

L’objectif derrière cette nouvelle technique est de mettre à la disposition des étudiants algériens les outils et/ou moyens nécessaires pour accéder facilement à l’information et à la formation.

Les bénéfices peuvent être relevés dans la qualité des travaux des étudiants et dans leurs interactions. Elles vont non seulement favoriser une modernisation et une réformation dans la qualité des apprentissages à travers un contenu qui met en valeur les différents avantages des TIC ; mais elles vont aussi créer une dynamique au sein des groupes d’apprenants. Nonobstant les insuffisances qui peuvent être enregistrées comme celles relatives à l’espace utilisé qui manque de fonctionnalités et de matériel.Selon Baron et Bruillard, l'informatique aura une importance énorme dans le domaine de l’enseignement et de l’éducation. (Baron, G-L et Bruillard, É. 1996 : 281). Mohammed Mastafi de sa part propose de définir les TIC comme suit:

« Les technologies de l’information et de la communication (TIC) constituent un ensemble de technologies regroupant principalement de l’informatique (matériels et logiciels) permettant le traitement et le stockage de l’information, de la microélectronique, de télécommunication, les réseaux en particulier, permettant l’échange, le partage et la transmission de l’information et de techniques évoluées du multimédia et de l’audiovisuel combinés aux télécommunications permettant la communication (notamment la téléphonie fixe et mobile et la visioconférence) et la diffusion de l’information (notamment la radio, la télévision numérique, les sites Internet... ,etc.) ».

Les technologies de l’information et de la communication peuvent être considérées comme les meilleurs moyens pour développer et améliorer chez l’étudiant non seulement sa capacité d’apprendre mais également de créer.  L’intégration des TICE dans l’enseignement peut perfectionner l’acquisition des connaissances, elle permet aussi de collecter le plus grand nombre d’informations tout en favorisant la collaboration entre les étudiants d’une même classe ; ces mêmes étudiants éprouvent une volonté d’apprendre avec plus de confiance en eux-mêmes et une autonomie plus développée. (Relan 1992). Les TICE offrent donc de nouvelles possibilités dans l’enseignement apprentissage des langues étrangères, surtout en ce qui concerne la manipulation virtuelle. L’enseignant universitaire est appelé à suivre l’actualité, il doit utiliser les TICE   pour renouveler et actualiser ses connaissances.  Il doit aussi repenser sa façon d’enseigner pour essayer de nouvelles méthodes.

 

4.               Synthèse des résultats

4.1.            Résultats de l’enquête par questionnaire

Nous avons enregistré soixante-dix (70) retours de questionnaires sur les cent (100) envisagés donc 70% du chiffre fixé.

La majorité de la population étudiée est constituée de sexe féminin (73%) ce qui prouve la prédominance féminine au sein des étudiants du département de français ; quant à l’âge des étudiants, il varie entre 21ans et 43ans.

La question n°1exige des étudiants qu’ils répondent s’ils ont reçu une formation lors de leurs études. Les données recueillies prouvent que plus de la moitié des étudiants (65%) répondent affirmativement. (35%) des répondants estiment qu’ils n’ont jamais reçu une formation. Ils expliquent que l’usage des TICE, notamment les micros ordinateurs et le data show se fait généralement pendant la séance du module des TICE. La séance est programmée une fois par semaine ce qui ralentit encore la maitrise de ce genre d’outils.

À partir de la question n° 2, nous voulons vérifier si l’outil TICE est disponible dans le département de français- Université d’Oum El Bouaghi- Les données recueillies montrent que 52% des étudiants confirment la disponibilité des TICE, ils visent notamment (Les micros ordinateurs) présent généralement pendant la séance du module TICE. Ce dernier est enseigné une fois par semaine, ce qui est complètement insuffisant pour la maitrise de ces outils.  Les autres étudiants (48%) affirment qu’on ne leur enseigne que la théorie à cause de l’indisponibilité du matériau numérique, ce qui empêche l’effectif étudiants à en profiter de sa présence pendant les cours notamment ceux des TICE et de l’oral.

La question n° 3vise l’usage des TICE dans les séances de l’oral. 70% des répondants ont confirmé l’usage des TICE pendant la séance de compréhension de l’oral, ils disaient que c’était pour écouter des émissions, des dialogues et parfois des chansons, pour d’autres, les TICE sont utilisées pour présenter les exposés et les cours. Ces étudiants ajoutent que leurs enseignants font recours aux logiciels suivants : (Power point, Excel, Word et Sites web) pour leur faciliter la compréhension. Quant aux restes des étudiants (30%), ils insistent sur le manque voire l’absence du matériau numérique au niveau du département.

Nous voulons à travers la question n°4, connaitre les logiciels régulièrement utilisés hors de la classe, la majorité des répondants (64%) estiment qu’ils utilisent le navigateur internet, les autres (36%) en plus du navigateur, en profitent du logiciel Word pour le traitement de texte. Il faut souligner l’apprentissage inconscient qui se fait quotidiennement en utilisant leurs téléphones portables.

À la question n°5 « quand est-ce vos enseignants utilisent les TICE ? », Les enquêtés avancent que certains enseignants emploient les TICE pendant les cours et que certains d’autres les utilisent pendant les travaux dirigés. Les étudiants avouent que certains enseignants ont commencé vraiment à changer leurs méthodologies d’enseignement et ont intégré les TICE qui les captivent plus et contribuent dans le développement des compétences acquises.

À travers la question n°6, nous voulons connaitre les différentes acceptions de la notion « littératie numérique », les commentaires des étudiants ressemblent à ceci :

- « maitriser les outils numériques »

- « utiliser l’ordinateur, la tablette et le data show, … »

- « savoir comment échanger, partager et accéder à l’information sur internet »

- « connaitre l’informatique »

- « avoir des compétences en informatique »

Pour répondre à la question n°7qui tourne autour du travail en équipe, 86% des étudiants sont pour le travail en groupes, ils énumèrent les avantages en disant :

A : «au contraire, on va avoir plus d’informations et d’explications »

B : « on réduit le temps de recherche, en ciblant directement l’information »

C : « ça nous facilite la tâche »

D : « le travail en équipe est bénéfique surtout en présence des TICE »

E : « améliorer et finaliser nos travaux de recherche »

F : « ça nous aide à partager l’information »

G : « c’est une source de motivation »

Donc, nous déduisons que le regroupement des étudiants augmente leur rendement et leur productivité surtout lors des travaux dirigés. Plus ils se regroupent, plus ils interagissent avec le matériau numérique. Il faut noter aussi que les bons éléments se réunissent avec ceux en difficultés et les aident à se débarrasser des obstacles qu’ils rencontrent en communiquant. Donc, travailler en collaboration avec ses camarades facilite le recueil des informations et donne plusieurs choix aux membres du même groupe.

14% des répondants n’apprécient pas le travail en équipe, leurs commentaires ressemblent à ceci :

- «je préfère travailler toute seule pour découvrir mes points faibles »

- « le travail en équipe est une perte de temps »

À la question n°8, Tous les répondants sont pour l’usage des TICE dans l’enseignement, certains ont affirmé son apport fructueux, surtout en matière d’interaction en classe, car les éléments taciturnes sortent du silence et communiquent sans aucune contrainte linguistique ou psychologique ; soit en s’interrogeant, soit en répondant à des sollicitations des enseignants. D’autres avancent que tout ce qui est animé les animent et les stimulent à interagir avec leurs camarades, ils ajoutent que ces outils numériques leurs facilitent la compréhension et les aident à’ avancer dans les recherches tout en gagnant du temps.

la question n°9vise le classssement des étudiants selon le degré de maitrise de l’outil informatique. L’enquête affiche  un degré nuancé de manipulation de ces  outils numériques chez les étudiants mis à l’épreuve. 61% des étudants interrogés  confirment l’usage fréquent  des TICE, ce qui montre une manipulation  presque parfaite de cet outil. 20% en font un usage occasionnel, et donc une maitrise  satisfaisante et pour les autres(19%), ils se considèrent comme débutants, car ils manient moyennement ces outils.

4.2.            Résultats de l’enquète par entretien semi-directif

nous avons interrogé 20enseignants sur l’importance des TICE dans l’enseignement du FLE et voici les questions que nous leur avons posées :

1)comment trouvez-vous  les littéracies numériques chez nos étudiants ?

2)faites-vous recours à l’internet pendant vos cours ?

3)si oui, avec quel moteur de recherche ?

4) êtes-vous formés à l’usage des TICE ?

Les enseignants interrogés sont tous d’accord sur l’importance des TICE dans le développement des compétences orales et écrites de leurs étudiants. Ils disent que le recours à ces outils numériques motivera les étudiants et leur donnera le goût d’apprendre et de s’améliorer  grâce à l’emploi des logiciels disponibles sur internet et qui peuvent développer les aptitudes des étudiants. Parmi les réponses obtenues, nous avons par exemple :

a-                       « l’usage de l’internet nous fait gagner du temps »

b-                       « chaque étudiant s’améliore selon ses performances et son degré d’intelligence »

c-                       « il leur manque la motivation, et l’usage des outils numériques simplifie la tâche »

d-                       « Nous avons un manque dans les outils numériques (un seul data show et des laboratoires avec du matériau qui ne fonctionne plus) »

e-                       « Les salles ne peuvent accueillir tous les étudiants, il y a une surcharge dans les salles de cours »

 Toutes ces  circonstances  ont fait que nos étudiants  sont démotivés et trouvent des difficultés à développer leurs connaissances.Certains enseignants avouent  qu’ils n’ont  jamais suivi une formation à l’usage de l’outil numérique, toutefois, ils ne cessent de fournir des efforts pour stimuler leurs étudiants en classe à l’usage de l’internet à des fins pédagogiques ; car ils pensent que la navigation sur internet crée chez l’étudiant l’envie d’apprendre, et développe ses  compétences en numérique. les enseignants affirment aussi qu’ils ont besoin d’une formation plus appropriée qui leur permettrait de modifier dans leur pédagogie et d’étendre leurs compétences technologiques. Ils ajoutent qu’ils ont besoin de motivation tout comme leurs étudiants, il faut les soutenir par le matériel nécessaire et suffisant pour la r éalisation des tâches.

5.               Discussion des résultats

À la fin de cette recherche, nous avons pu confirmer nos hypothèses de départ à savoir que :

Ø     La majorité de nos étudiants attachent la notion de littératies numériques à la maitrise des outils numériques tels que (data show, micro-ordinateur, vidéoprojecteur, internet, les réseaux sociaux),

Ø     L’usage des outils numériques demeure indispensable dans tous les modules notamment le module des TICE.

Ø     Un nombre considérable de nos étudiants n’arrive pas à maîtriser l’outil informatique.

Ø     L’environnement social et linguistique influe sur l’apprentissage du français et dans notre cas, il y a une absence remarquable des stratégies compensatoires au niveau de l’université.

Nous proposons comme solutions ce qui suit :

ü     Il faut que chaque enseignant revoie et renouvelle sa méthode et essaye d’intégrer ces outils technologiques dans ses séances en restant dans les mêmes objectifs visés par son module.

ü     Une formation continue des enseignants demeure indispensable pour l’intérêt de ces derniers et de leurs étudiants.

ü     Toujours concernant la maîtrise de l’outil informatique, il faut que les responsables luttent contre le fossé qui a été créé entre l’étudiant et son université en mettant à son service un moniteur qui peut l’orienter et guider à progresser dans l’usage de cet environnement technologique.  Toujours dans cette perspective,

ü     Il faut qu’il ait un changement dans la pédagogie qui s’y pratique, car l’intégration des TICE doit être à tous les niveaux (administration et classe). La présence du matériel pédagogique numérique est indispensable pour reconstruire et lier les concepts de TICE et d’enseignement.

ü     Il faut qu’il y ait un travail en groupes avec la programmation des ateliers de mises à niveau.

ü     Les responsables doivent prendre en considération les contraintes spatio-temporelles, méthodologiques, hiérarchiques et financières de chaque département.

ü     La famille doit encourager et motiver l’étudiant pour l’aider à développer son identité personnelle. 

Conclusion

Les résultats de notre recherche montrent que le département de français de l’université d’Oum El Bouaghi est moins équipé en ce qui concerne les ordinateurs et l’accès à Internet. Il est donc indispensable de mettre à la disposition des enseignants et étudiants les outils numériques nécessaires afin d’augmenter la motivation des étudiants, d’autant plus que les activités internautes privilégiées par les jeunes algériens peuvent être exploitées dans un cours de langue.

L’enquête menée nous a permis de constater que l’utilisation des nouvelles technologies est devenue une nécessité non négligeable dans notre vie quotidienne ; notamment en milieu universitaire. Le recours aux TICE renouvelle et modernise l’enseignement en le dotant d’une pédagogie dite numérique qui selon plusieurs spécialistes a un impact positif sur la motivation des étudiants. Cette nouvelle pédagogie permet l’interaction entre les étudiants et les rend plus actifs en classe. En outre, dans l’ancienne pédagogie, nos étudiants apprennent presque de la même manière et en même temps, par contre, aujourd’hui et avec cette pédagogie numérique, plusieurs possibilités sont offertes, chaque étudiant apprend différemment de l’autre vu la pluralité des sites et logiciels qui sont à sa disposition dès qu’il aura accès à l’internet.  De surcroit, grâce à cette pédagogie, l’enseignant atteint ses objectifs et arrive à évaluer les acquis de ses étudiants. Parmi les objectifs fixés au départ, la motivation et le gain du temps, ce qui nous conduit vers des résultats encourageants et beaucoup plus satisfaisants. Nous avons déduit aussi qu’il est important de former les enseignants et les étudiants ; nous pouvons, par exemple, organiser des séminaires réguliers pour informer les enseignants des nouveautés concernant le numérique ainsi les équiper en logiciels pour leur permettre de maitriser ce genre de technologie. Simultanément, nous pouvons organiser des ateliers pendant lesquels les étudiants seront initiés à l’utilisation de ces nouveaux outils technologiques. En effet, notre département a programmé des séances d’initiation à l’informatique prises en charge par des professeurs en informatique. Cependant, une séance par semaine semble insuffisante pour améliorer le niveau de nos étudiants, il faut au moins deux ou trois séances par semaine pour que ces derniers arrivent à en profiter plus de l’enseignant.  Aussi, une autre initiative d’enseignement à distance est mise en œuvre par notre université, il s’agit bien de la plateforme Moodle à travers laquelle les enseignants peuvent mettre leurs cours en ligne, communiquer avec leurs étudiants ; cet espace numérique est une occasion et pour les enseignants et pour les étudiants, car les deux peuvent en profiter de cette nouvelle pédagogie pour échanger l’information tout en exploitant la technologie de l’information et de la communication.  Il faut donc, mettre au service de l’enseignant les outils numériques nécessaires qui lui facilitent l’enseignement et qui rendent en même temps l’apprentissage de la langue française efficient. Toutefois, nous devons avouer que l’intégration des TICE en classe de FLE ne signifie pas le rejet de toute méthode traditionnelle, il faut au contraire tirer avantage des deux pédagogies. Les résultats de ce travail de recherche ont soulevé un sujet qui mérite d’être traité par des recherches ultérieures sur par exemple les derniers outils investis ou qui peuvent être investis dans l’enseignement

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Zahia Ghoul, «Littéracies numériques à l’Université algérienne : Vers une intégration intelligente des TICE en classe de FLE»

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Papier : p p 403-413,
Date Publication Sur Papier : 2022-04-29,
Date Pulication Electronique : 2022-04-29,
mis a jour le : 29/04/2022,
URL : https://revues.univ-setif2.dz:443/revue/index.php?id=8863.